article sud ouest du 29/04/14
en clair, aprés 6 années d'interdiction de pêche, la situation est toujours catastrophique sur le bassin girondin !!!
donc la pêche n'est pas la conséquence de la raréfaction ...
pour compléter cet article, le comité des fêtes de Audon participe aux études menées par le centre de recherche de Toulouse .
il s'avère qu'à ce jour , les aloses pêchées dans le bassin de l'adour sont toutes nées là !!! donc, il n'y a pas de déplacement de population pour l'instant.
chez nous la situation c'est améliorée petit à petit quand la préfecture a interdi le prélèvement du gravier dans le lit pour protéger les piliers de pont . Une cause à effet, peut-être, les frayères par voie de conséquence se sont stabilisées, mais ne partons pas sur des apprioris, il y a tellement de possibilité qu'il faudra des années pour comprendre le phénomène ...
Accueil » Grand Sud » Lot-et-Garonne
Environnement. Une décision qui inquiète les pêcheurs du département.
La pêche à l'alose interdite à l'ouvertureLa pêche à l'alose interdite à l'ouverture
DDM Extraits : Ces pêcheurs amateurs aux engins et aux lignes sont aussi un thermomètre.
Les pêcheurs amateurs au coup seront contraints de cesser cette pratique traditionnelle , explique le président Molinié.
Les responsables de la fédération et les pêcheurs souhaitaient que soient aménagées des mesures de sauvegarde de l'espèce, telle que, par exemple, soixante heures d'interdiction sur tout le bassin.
sur le même thème
Valence-d'Agen. 2. «C'est la pêche industrielle qui est responsable»
Les pêcheurs seront civiques
Du caviar en Garonne
Lot-et-Garonne. Pêche : la loi sur l'eau va changer la donne
Les grands rendez-vous
Tout fout le camp ! Voilà que maintenant, la pêche à l'alose en Lot-et-Garonne va être interdite dès l'ouverture prochaine. A l'annonce de cette décision prise par la commission technique départementale de la pêche et les services de l'État et l'Office national de l'eau et des milieux aquatiques (ONEMA), la fédération de pêche 47 et les pêcheurs d'aloses réagissent. Président des dix-huit fédérations de pêche Adour-Garonne, Jean-Louis Molinié a saisi la direction départementale de l'Agriculture qui en référera à la préfecture. Il dit son indignation quant à cette décision qui touche au patrimoine halieutique et aux traditions. Car en Lot-et-Garonne, c'est une institution car la pêche à l'alose est ancestrale au même titre que la palombe. « Ces pêcheurs amateurs aux engins et aux lignes sont aussi un thermomètre. A deux mois de la saison, il faut dire aux pêcheurs qui ont déjà réservé leur licence 2008 que c'est terminé ! Il n'y a aucune cohérence, d'autant plus qu'aucun autre département du bassin n'a pris cette mesure, malgré le problème de surpêche dans l'estuaire. Les pêcheurs amateurs au coup seront contraints de cesser cette pratique traditionnelle », explique le président Molinié.
Si on se cache derrière les chiffres, on peut avancer que ceux de 2007 sont faibles, à savoir 2 979 passages d'aloses pour 9 670 en 2006 et 18 306 en 2005. De toute façon, on est bien loin des 100 000 d'il y a une quinzaine d'années ! Il y a une raison à cette baisse, ce sont les conditions climatiques qui se répercutent toujours quatre ans plus tard. Pour 2007, l'année de sécheresse 2003 est fatidique.
ils revendiquent la concertation
Les responsables de la fédération et les pêcheurs souhaitaient que soient aménagées des mesures de sauvegarde de l'espèce, telle que, par exemple, soixante heures d'interdiction sur tout le bassin. « Mais dans n'importe quel cas, on veut que les décisions soient prises en concertation avec les pêcheurs et pas qu'en Lot-et-Garonne », précise J.-P. Avinent, secrétaire de l'Association départementale agréée des pêcheurs amateurs aux engins et filets (ADAPAF). Cette association compte 132 adhérents et a créé une école de pêche. Elle intervient dans les écoles, participe à des manifestations. Si les pêcheurs concernés ont interdiction de pratiquer leur passion cette année, il se pourrait qu'ils ne reprennent pas de licence l'an prochain. Beaucoup crient à l'injustice. Surtout ceux qui ont attendu la retraite pour enfin se consacrer à ce hobby.
Serge Pèlerin est de ceux-là : « C'est en 1994 que j'ai commencé à pêcher l'alose, dès que j'ai pris la retraite. Cette envie remonte à mon enfance quand, tous les ans, à la saison, mon père nous faisait manger l'alose. J'ai fait du kayak et j'ai souvent vu croiser des pêcheurs d'aloses. Un pépé m'a montré comment tricoter les filets, avec ma femme qui pêchait aussi, nous avions adopté la maille qui nous convenait le mieux ».
Seul le préfet pourra surseoir à cette décision. Pêcheurs et fédération espèrent trouver un terrain d'entente.
Publié le 17 décembre 2007 à 08h47 | Auteur : Cathy Montaut